Où sont donc passés les millions de dons?? c'est à cause de l'eau polluée qu'ils sont malades, et ça toutes les ONG le savent, la priorité c'est l'eau, mais il y a eu un couac! pas possible de laisser les gens mourir! alors! pourquoi!!!
Il est bien évident que les USA, comptent bien profiter de l'occasion pour mettre en place un "gouvernement" qui lui soit dévoué!, La France est aussi sur les lieux
Si tu as lu mon post sur l'argent dette, avec le FMI qui se comporte comme un vampire! ces pauvres haitiens ne sont pas sortis d'affaires
Retour sur polémique. Le 13 janvier, Naomi Klein publie un très court billet intitulé « Alerte sur le capitalisme du désastre en Haïti : les arrêter avant qu’ils n’imposent le choc encore une fois » (disponible ici). La journaliste canadienne, auteur de No Logo et de la Stratégie du Choc, y vilipende un petit texte publié quelques heures après le tremblement de terre sur le site de l’Heritage Fondation, « un "think-tank" de l’élite de la classe dominante américaine qui formule les politiques et les idéologies mises en application par les gouvernements US ». Et pointe une phrase en particulier :
Au milieu de la souffrance, la crise en Haïti offre des opportunités aux États-Unis. En sus de fournir une aide humanitaire immédiate, la réponse des États-Unis face au tragique tremblement de terre donne l’occasion, outre la possibilité d’améliorer l’image des États-Unis dans cette région, de restructurer le gouvernement et l’économie d’Haïti qui sont en dysfonctionnement depuis un certain temps.
La phrase est retirée du site peu de temps après, mais le mal est fait, la stratégie mise à nu : certains souhaitent profiter du désastre pour imposer des réformes néo-libérales. Comme ce même think-tank l’avait fait dans le cas de l’ouragan Katrina, publiant 32 propositions néo-libérales quelques jours seulement après le passage de l’ouragan.
Les États-Unis ne sont, à l’évidence, pas présents à Haïti par altruisme [1], mais pour un ensemble de raisons purement pragmatiques, la reconstruction d’un pays recelant de très "belles" possibilités d’ingérence. Comme Naomi Klein l’a limpidement démontré dans La Stratégie du choc (dont Article11 parlait ici), une catastrophe, qu’elle soit politique ou d’origine naturelle, est toujours une occasion en or de prospérer pour ce néolibéralisme vampire qui gouverne le monde.UN PEU D'HISTOIRE..........
La dette esclavagiste. Lorsque les Haïtiens ont conquis leur indépendance contre la France en 1804, ils auraient pu en toute bonne foi réclamer des dédommagements de la part de puissances qui avaient profité durant trois siècles d’un travail volé. Mais la France était convaincue de l’inverse, persuadée que les Haïtiens avaient spolié la propriété des esclavagistes en refusant de travailler gratuitement. C’est ainsi qu’en 1825, avec une flottille de vaisseaux de guerre mouillée au large des côtes haïtiennes et menaçant de réduire à nouveau en esclavage l’ancienne colonie, le Roi Charles X vint chercher ce qu’il considérait comme son dû : 90 millions de francs-or – dix fois le revenu annuel d’Haïti à l’époque. N’ayant aucun moyen de contester ni de payer, la jeune nation fut enchaînée à une dette qu’elle mit 122 ans à rembourser......................[...]
La dette dictatoriale. De 1957 à 1986, Haïti a été gouvernée par le régime arrogant et kleptocratique de Duvalier. À la différence de celui de la dette Française, le procès contre les Duvalier s’est déroulé devant plusieurs tribunaux, qui retrouvèrent la trace des fonds haïtiens dans un inextricable réseau de comptes bancaires suisses et de fastueuses propriétés. En 1988, Kurzban gagna un procès mémorable contre Jean-Claude « Bébé doc » Duvalier lorsqu’un tribunal de Miami considéra que le dirigeant défait avait « détourné plus de
504 millions de dollars d’argent public »......................[...]
La vulnérabilité d’Haïti au changement climatique n’est pas seulement - ou même principalement - une question de géographie. Oui, l’île fait face à des tempêtes incroyablement dévastatrices. Mais c’est la faiblesse des infrastructures d’Haïti qui change les difficultés en désastres, et les désastres en catastrophes à part entière. Le tremblement de terre, bien qu’il ne soit pas lié au changement climatique, en est un exemple typique. Et c’est là que tous ces remboursements de dettes illégales risquent de représenter un coût encore plus dévastateur. Chaque paiement à un débiteur étranger est de l’argent qui n’a pas été dépensé dans une route, une école ou une ligne électrique. Et cette même dette illégitime donnait le pouvoir au FMI et à la Banque mondiale d’associer d’onéreuses conditions à chaque nouveau prêt, nécessitant la dérégulation de l’économie Haïtienne et des sabrages toujours plus importants dans son secteur public. L’impossibilité de s’exécuter a été renforcée par un embargo sur l’aide humanitaire de 2001 à 2004, sonnant le glas de la sphère publique haïtienne.
IL faut dès à présent faire face à cette question, parce qu’elle menace de se répéter. ........................[...]
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