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| | Aliboufier | |
| | Auteur | Message |
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Souris Admin
Messages : 3988 Date d'inscription : 17/08/2009 Age : 62 Localisation : belgentier
| Sujet: Aliboufier Mer 23 Sep - 18:20 | |
| Photo aliboufier à Belgentier. Un arbuste que l'on ne trouve que dans la vallée du gapeau ! http://nature.jardin.free.fr/1102/nmauric_styrax_officinale.html
Dernière édition par Souris le Mer 23 Sep - 19:01, édité 2 fois | |
| | | noisettine Bavard
Messages : 110 Date d'inscription : 29/08/2009 Age : 46 Localisation : Belgentier
| Sujet: Re: Aliboufier Mer 23 Sep - 18:22 | |
| C'est une essence très rare, semble-t-il. | |
| | | Souris Admin
Messages : 3988 Date d'inscription : 17/08/2009 Age : 62 Localisation : belgentier
| Sujet: Re: Aliboufier Mer 23 Sep - 19:11 | |
| Surtout en France !
Voilà un autre lien sur le sujet:
http://www.tela-botanica.org/page:aliboufier
Sinon, Nicolas Fabri de Peiresc cultivait cet arbustre. | |
| | | Voltigeur Admin
Messages : 642 Date d'inscription : 27/08/2009
| Sujet: Re: Aliboufier Sam 3 Oct - 10:22 | |
| C'est super d'apprendre!!! je ne connaissais pas le nom d'aliboufier, mais je connaissais le benjoin; donc voici ce que nous en dit wikipédia!! L'aliboufier est le nom commun du Styrax officinalis, un arbuste de la famille des Styracacées. Il pousse sur un sol frais et humide, il est adapté aux sols calcaires. Il se développe au soleil, ou à la mi-ombre. Il est souvent buissonnant (5-7 m de haut), très ramifié. Les jeunes tiges sont pubescentes. Son écorce est lisse, d'un brun grisâtre, et s'écaille en vieillissant. Son feuillage est caduc. Les feuilles sont alternes, font 6-8 cm, sont ovales ou obovales, l'apex est pointu, la nervure centrale est fortement marquée, plus claire. Les feuilles sont d'un beau vert sur la face supérieure alors que la face inférieure est blanchâtre et cotonneuse. La floraison de l'aliboufier a lieu au printemps/été (mai juin). La fleur est blanche, parfumée et mellifère. Les fleurs sont bisexuées, axilaires, en clochettes pendantes (2cm), réunies en bouquets terminaux. La corolle a 5-7 pétales possède de nombreux anthères jaunes, le calice est à 5 lobes. Les fruits apparaissent en été (juillet-août), il s'agit d'une petite drupe ovoïde de la taille d'une noisette, charnue blanc-verdâtre. La drupe renferme le plus souvent une seule graine ronde, brune, lisse et très dure. [modifier] Utilisation Pline, dans son Histoire Naturelle, indique que cet arbuste pousse en Syrie. Là-bas, dit-il, on s'en sert comme parfum et pour mettre les serpents en fuite. On l'emploie aussi dans la médecine antique contre la toux, les affections de gorge et de poitrine, ainsi que les écrouelles (inflammation de ganglions lymphatiques présents dans le cerveau); il favorise la menstruation et la digestion. Enfin, comme nombre de plantes chez Pline, il entrait dans la composition d'antidotes contre les poisons, en particulier la grande ciguë. Lorsqu'on pratique des incisions sur le tronc, il s'écoule des gouttes blanches de styrax liquide qui s'épaissit progressivement au contact de l'air. Ce baume est riche en acide benzoïque.La résine de l'aliboufier est utilisée comme encens. C'est une catégorie de benjoin, commercialement appelé Storax. Nous utilisons aujourd'hui un baume à base de styrax, qui a des propriétés cicatrisantes et antiseptiques. un complément sur cet arbuste : Pierre LIEUTAGHI écrit encore : "plusieurs auteurs affirment que les Aliboufiers du Var ne produisent pas de Storax et y voient une preuve supplémentaire de son non-indigénat. Au témoignage de GARIDEL, déjà décisif, puisque les Chartreux n'importaient sûrement pas la résine d'Aliboufier, s'ajoute celui de DUHAMEL DU MONTCEAU : "J'ai trouvé en Provence, près de la Chartreuse de Montrieux, sur de gros Aliboufiers, des écoulements assez considérables d'un baume très odorant. Il n'est pas douteux, ce me semble, que ces Aliboufiers produisent du Storax." "D'ailleurs, les curés de Belgentier ont longtemps brûlé cette résine dans leur encensoir. Seuls les arbres âgés sont aptes au gemmage et il ne subsiste malheureusement plus, aujourd'hui, que de bas taillis de cette précieuse essence, recépée comme le vulgaire Chêne vert." "L'Aliboufier âgé exsude, lorsqu'on incise son écorce, une résine très aromatique au parfum proche du benjoin". [5] Il apparaît donc évident que les moines de la Chartreuse de Montrieux (83), obtenaient une résine fortement aromatique servant à la fabrication d'un onguent ou pouvant être utilisée comme encens dans les églises. Une autre utilisation est l'emploi des graines très dures du Styrax pour la confection de chapelets appelés "Chapelets des Chartreux". Le problème de l'indigénat du Styrax dans la région toulonnaise reste cependant posé. source http://www.tela-botanica.org/page:aliboufier Il est originaire du sud de l'Asie ( Inde, Sumatra) Asie Mineure, Europe et Méditerranée orientale (Grèce, Liban,Italie) Un article descriptif super complet: http://nature.jardin.free.fr/1102/nmauric_styrax_officinale.html Merci Souris j'adore fouiller, pour savoir et comprendre..........on partage??????????? | |
| | | Souris Admin
Messages : 3988 Date d'inscription : 17/08/2009 Age : 62 Localisation : belgentier
| Sujet: Re: Aliboufier Ven 15 Oct - 19:53 | |
| La question initiale étant : Quelles sont les sources indiquant l'utilisation et l'introduction de Styrax officinalis dans la région de Toulon (Méounes, Belgentier, Ste Baume etc…)?
Voici les réponses des Tela Botanistes :
Fleur d'aliboufier"Dans le Var, vers Signes et Méounes notamment, il existe un arbuste dont on dit qu'il aurait été importé du Levant à l'époque des croisades. Il s'agit de l'Aliboufier (Styrax officinalis L.) qui présente au printemps de très belles fleurs blanches en forme de clochette et dont la graine très dure était paraît-il, utilisée par les moines pour fabriquer des grains de chapelet."[1] "Ce Styrax" est-il proche de l'abbaye de Montrieux ? Si c'est le cas, il a une histoire amusante (ou la population car il y en avait auparavant plusieurs exemplaires); les moines de l'abbaye en extrayaient un baume-storax qu'ils réservaient à leur usage ou à quelques amis choisis. On a des récits de récolte par des voyageurs jusqu'au XVIII° siècle et plus rien depuis... apparemment les arbres depuis cette époque ne produisent plus d'exsudats"[2]
"Les informations sont tirés de R.D. MEIKLE, Flora of Cyprus, t.II; p. 1089, BENTHAM-MOXTON Trust, Kew gardens, SURREY, 1995. Celui-ci cite GARIDEL Histoire des Plantes p. 450, t. 95, 1715. L'auteur remarque que le Styrax officinalis pousse en grandes quantités dans la forêt de la Chartreuse de Montrieux et que la résine en est extraite en opérant des incisions dans le tronc. Celle-ci est d'abord liquide et fortement aromatique; les moines la mettent dans des petites fioles et la distribuent à leurs amis. DUHAMEL (Traité des Arbres 2:289, 1755) confirme l'info et dit avoir vu lui-même la résine exsuder des arbres de la Chartreuse. Indépendamment, un récit de l'abbé MAZEAS (Journal des Sçavans, 1769:105) indiquait que des Styrax produisaient également de la résine près de Rome."
Depuis cette date, selon MEIKLE, on ne trouve plus aucune source signalant de la production de résine par des Styrax." [3]
"Je viens de tomber sur un livre de Margaret THOMPSON, 1960. Le jardin symbolique. Texte grec tiré du CLARKIANUS XI. Paris, Les Belles Lettres. Il s'agit d'un manuscrit byzantin du XIIIe, dont l'origine semble remonter au XIe. A l'article "Du Styrax ou de la prière", on lit :
"La jeune plante était l'image de la prière. Cette plante s'élevait au milieu des autres et sa nature essentielle rayonnait sur toutes les autres plantes, comme la leur sur elle : la vertu de prière elle aussi doit s'élever au milieu des autres actions de manière qu'elles soient toutes unies à elle... Comme les feuilles de cette plante sont très blanches, de même la prière doit être pure de toute souillure et de noirceur mortelle provenant des passions... La coagulation du suc résineux de cette plante, qui ne peut revenir à l'état de liquide ou de dissolution, représente la constance et l'assiduité dans la prière... L'espèce de farine qui sort du tronc de cet arbre sous l'effet de la morsure du ver qui habite dedans, représente sortant de l'intérieur de l'âme et résultant d'une sorte de ciselure de l'esprit, les paroles pieuses adressées à Dieu... Ces deux sortes de résine, lorsqu'on les met sur le feu, parfument toute l'atmosphère..." [4]
Aliboufier" A propos de l'Aliboufier, une autre référence bibliographique riche d'information : encore une fois "le Livre des Arbres, Arbustes et Arbrisseaux", de Pierre LIEUTAGHI, tome 1 (1969), p. 177 à 183. On y apprend que l'Aliboufier était bien présent dans la partie de la Provence située entre les Saintes-Marie de la mer et Fréjus avant 1571, date d'une publication de Pierre PENA et Mathias DE LOBEL où l'on peut lire "Il existe près du bourg de Solliès une riante colline où le Styrax abonde. Nul n'en connaissant encore l'existence en cet endroit lorsque, au temps de notre jeunesse, nous l'y découvrîmes et le montrâmes à un grand nombre de pharmaciens et d'étudiants, ainsi qu'aux professeurs de Montpellier."
Pierre LIEUTAGHI écrit encore : "plusieurs auteurs affirment que les Aliboufiers du Var ne produisent pas de Storax et y voient une preuve supplémentaire de son non-indigénat. Au témoignage de GARIDEL, déjà décisif, puisque les Chartreux n'importaient sûrement pas la résine d'Aliboufier, s'ajoute celui de DUHAMEL DU MONTCEAU : "J'ai trouvé en Provence, près de la Chartreuse de Montrieux, sur de gros Aliboufiers, des écoulements assez considérables d'un baume très odorant. Il n'est pas douteux, ce me semble, que ces Aliboufiers produisent du Storax."
"D'ailleurs, les curés de Belgentier ont longtemps brûlé cette résine dans leur encensoir. Seuls les arbres âgés sont aptes au gemmage et il ne subsiste malheureusement plus, aujourd'hui, que de bas taillis de cette précieuse essence, recépée comme le vulgaire Chêne vert."
"L'Aliboufier âgé exsude, lorsqu'on incise son écorce, une résine très aromatique au parfum proche du benjoin". [5]
Il apparaît donc évident que les moines de la Chartreuse de Montrieux (83), obtenaient une résine fortement aromatique servant à la fabrication d'un onguent ou pouvant être utilisée comme encens dans les églises.
Une autre utilisation est l'emploi des graines très dures du Styrax pour la confection de chapelets appelés "Chapelets des Chartreux".
Le problème de l'indigénat du Styrax dans la région toulonnaise reste cependant posé.
J'ai eu, entre temps, des références et informations supplémentaires par Yvette ORSINI (INFLOVAR) que je tiens à remercier. L'article le plus intéressant étant celui de J.P. RISTERUCCI qui pose la question et cite des auteurs de renom en faveur de l'indigénat : L. LEGRE, E. JAHANDIEZ, Ch. FLAHAUT, G. DE SAPORTA. L'article fait 6 pages en voici l'introduction : "Le Styrax officinal, plus connu en Provence sous le nom d'aliboufier, est-il indigène dans le département du Var ? Cette question que s'est posée LEGRE en 1897 n'a toujours pas reçu de réponse satisfaisante à ce jour ; et pourtant il est probable qu'avant LEGRE, lorsque au XVIe siècle Pierre PENA et Mathias DE LOBEL, en voyage d'étude, découvrirent à Solliès ce même Styrax, la question de son indigénat a du leur venir à l'esprit. Peut être même, les Chartreux en s'installant dans la forêt de Montrieux au début du XIIe siècle furent-ils étonnés d'y trouver cette plante, à moins bien entendu qu'elle n'y fût introduite ultérieurement par leur soin". [6]
source : http://www.tela-botanica.org/page:aliboufier | |
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