Je comprends le ras le bol des professeurs bien qu'il soit interdit de frapper un élève,
mais certains élèves en profitent !
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Cher ami,
Que feriez-vous si des enfants donnaient de grands coups de pied dans la porte de votre classe, en hurlant ?
Thérèse-Marie Cardon, un professeur à qui c'est arrivé, n'a pas hésité : elle a attrapé le meneur et lui a donné une paire de claques.
Le rectorat de Lille (elle enseigne au collège Dupleix de Landrecies, dans le Nord) a immédiatement ouvert une procédure à son encontre. Et la décision vient de tomber : Thérèse-Marie, 56 ans, est exclue quinze jours avec retenue de salaire.
C'est pourquoi je vous demande de signer la pétition de solidarité ci-jointe, avec Thérèse-Marie.
À SOS Éducation, nous pensons que son geste n'est pas celui d'une délinquante, mais d'une éducatrice qui a réagi d'une façon certes ferme, mais qui n’a entraîné aucune conséquence préjudiciable à la santé physique ou mentale de l’élève.
Au contraire, il est permis de penser que son geste aura appris à l'élève que son comportement n'était pas acceptable.
Beaucoup d'éducateurs responsables auraient réagi de la même façon que Thérèse-Marie. La sanctionner ainsi est injuste, disproportionné, et surtout néfaste pour toute la communauté éducative.
Car, vu le niveau d'indiscipline et de violence qui règne dans beaucoup d'établissements, s'en prendre ainsi à un professeur qui ose réagir est irresponsable.
Nous sommes très inquiets que cette sanction soit interprétée par d'autres élèves comme un « permis de chahuter » : « Allez-y les enfants, tapez dans les portes des classes, et si vos enseignants réagissent, ce sont eux que nous sanctionnerons », semble dire le recteur de Lille, qui a signé cette exclusion.
C'est pourquoi nous organisons cette pétition, pour lui demander d'annuler sa décision.
Si nous ne réagissons pas tous ensemble maintenant, alors personne ne réagira non plus lorsque vous ou moi subirons des sanctions aussi injustes.
L'espoir de nous faire entendre est réel : avec 28 652 signatures depuis vendredi soir, notre pétition démarre plus fort qu'aucune campagne de ce type jamais organisée sur Internet (à notre connaissance).
La grande pétition de SOS Racisme qui a permis de mettre fin au débat sur l'identité nationale, avait mis trois semaines pour atteindre le même résultat.
Mais notre pression sur le rectorat de Lille n'est pas encore assez forte et c'est pourquoi je vous demande de participer vous aussi.
Avec vous et tout votre entourage, nous pouvons atteindre les 100 000 signatures.
Mais il faut que vous signiez maintenant, et que vous fassiez passer le mot à tout votre carnet d'adresses.
Je vous tiendrai évidemment au courant des résultats de notre action, si vous y participez.
Un grand merci d'avance, au nom de tous les adultes responsables qui pensent que ce n'est pas du tout rendre service aux enfants que de les laisser mal se conduire sans réagir.
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