EN 2011 mais que font les politiciens, le droit à un logement décent pour tous ...
enfin bon lisez !
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L’INSEE a publié ce jeudi son étude sur le logement en France dans les années 2000. 5% de la population connait de graves difficultés de logement. Les 10 chiffres qu’il faut retenir de l’étude.
Fondation abbe pierre
33.000 sans-abriIl s’agit d’individus dormant dans des lieux « non prévu pour l’habitation », comme les cages d’escaliers, le métro, des squats… ou hébergés dans des structures d’urgence pour de très courtes durées.
100.000 personnes sans domicile100.000 sont accueillies dans des services d’hébergement social ou dans des logements financés par des fonds publics. 30% de mineurs et 40% de femmes.
117.000 personnes sans logement personnelCes personnes ont recours à des solutions individuelles chez des particuliers (79.000) ou à l’hôtel (38.000). Dans nombre de cas, leurs conditions de logements sont mauvaises (absence de sanitaires et de cuisine, surpopulation, durée inconnue…). 43 % de ces personnes travaillaient, le plus souvent en tant qu’ouvriers ou employés mais ne pouvaient payer un loyer.
282.000 personnes hébergées par la familleIl s’agit du nombre d’enfants (ou petits-enfants) qui vivaient en 2002 chez leurs parents ou grands-parents, faute de pouvoir accéder à l’autonomie résidentielle, explique l’Insee. Un chiffre qui ne tient pas compte des étudiants. Pour ces personnes, être hébergé et occuper un emploi, y compris de niveau cadre, peuvent aller de pair.
2,9 millions de « mal-logés »Disposant d’une habitation régulière, ces personnes n’ont pas, pour autant, des conditions de logement satisfaisantes. 85.000 d’entres eux vivent dans des logements de fortune, comme des mobil-home ou des préfabriqués temporaires. 2,8 millions vivent dans des « logements sans confort ». L’absence de sanitaires, les carences du chauffage, des infiltrations d’eau, la surpopulation, l’insalubrité et le mauvais entretien de l’édifice sont les problèmes les plus fréquents.
36% des sans-abri vivent en région parisienneLa région parisienne concentre le quart des places en hébergement d’urgence pour 36% des sans-abri. 60% des personnes logées à l’hôtel se trouvent en Ile de France alors que la région rassemble 29% des logements « privés de confort ». Seuls 16% de la population française vit en région parisienne.
79% des sans-abri sont des hommesLa population masculine rassemble 79% des sans-abri. Les hommes occupent 60% des centres d’hébergement de longue durée. De même, 63% des individus logés à l’hôtel sont de sexe masculin. Les hommes connaissent des situations de rupture et d’isolement plus fréquentes que les femmes.
Les actifs ayant un emploi représentent 30% des « mal-logés »Plus de 30% des personnes vivant dans un logement privé de confort sont des salariés. 36% de ceux qui habitent à l’hôtel sont des actifs employés. Ces chiffres confirment la tendance à la précarisation de certains salariés.
Plus de 100.000 ménages attendent un logement social depuis plus de 3 ansLa pénurie de logements sociaux conduit à d’interminables attentes pour obtenir l’un d’entre eux. Ainsi, quand bien même un dossier rempli les critères requis, de nombreuses demandes sont en attente depuis plusieurs années : 100.000 en France, dont 41.000 à Paris.
1 million de ménage peine à régler leur loyer ou ont déjà des impayésLes ménages pauvres ont de graves difficultés pour payer leurs traites de loyer, de manière récurrente. Sur le million de ménage concerné, 144.000 cumulent des impayés avec une situation de logement inconfortable.
lesmoutonsenragés
Source: lexpansion.com