À CEUX QUI LÉGIFÈRENT (2) : LA TAXE BÉTON

A la demande d'un ami, je fais suivre son message!
je suis d'accord avec lui et vous?

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CITOYENS DE LA TERRE : AUX ACTES !

ÉCO-TAXONS LE BÉTON !

Là-bas, au sud du Sud, il y a un type (moi) qui était naturaliste et qui, en quelques décennies, a vu tous les paysages naturels, notamment littoraux, disparaître sous ses pieds, investis par le ciment spéculatif. Résidant en Espagne, ce pays au grand zéro de conduite écologique a depuis dix ans coulé la moitié du ciment européen. Une vraie folie. Mon village est adossé au paysage naturel d’une montagne littorale riche en endémiques, laquelle est condamnée par de gigantesques carrières d’extraction de graviers qui crachent des cordons de semi-remorques dans des nuages de poussières contaminantes et cancérigènes. La triste anecdote fut raconté dans le chapitre d’un livre (2050, Sauve qui peut la Terre !). Depuis, ulcéré, je témoigne de la bétonisation, de l’érosion, du déclin du Vivant et de l’irréversible compte à rebours qui nous rapproche du mur (en béton armé).

Mes amis fatalistes me disent « laisse béton », mais mon courroux est grand : protéger la Nature passe par la colère. Et des propositions. En voici une, d’une grande simplicité, pour COMPENSER CIMENT. Puisque compenser est dans la rumeur du temps. Un temps de grandes déclarations, de grandes compromissions aussi.

La production des cimenteries engendre un transport extrêmement polluant et dont la lourdeur jointe aux distances induit une considérable incidence dans le taux des émissions de GES. Mais cet aspect est inhérent à celui des transports par route en général.

L’aspect qui motive ma réflexion et ma suggestion d’un impôt écologique est autre. Il n’aurait, à ma connaissance, jamais été abordé. Tout le monde sait, ou peut imaginer, que le bétonnage à grande échelle est une des grandes causes de la désertification galopante, notamment en zone méditerranéenne (biome d’une riche biodiversité) et contribue fortement à l’accélération du réchauffement climatique par l’élimination de la strate végétale et de toute biomasse, engendrant un dénuement drastique du sol qui, perdant ses qualités, devient alors climatique.

Une tonne de ciment ordinaire relâche une tonne de dioxyde de carbone dans l'air. Ce qui, à l'échelle de la planète, représente 2,5 milliards de tonnes rejetées chaque année, soit 5% des émissions totales.

Alors, puisque construire c’est détruire, imposons les cimentiers, taxons le ciment au sac, au parpaing, au camion, au wagon, à la tonne, au silo, à la carrière, comme on voudra. Et même aussi, dans la version industrielle, au kilométrage parcouru. Il est plus simple de prélever en amont, cela restreindra les nouvelles initiatives incongrues et devenus aléatoires de travaux publics pharaoniques, tout comme les projets irresponsables des promoteurs gougnafiers, ainsi que la conduite indécente de l’usager inconscient qui cimente son jardin, et ce n’est pas ce qui manque.

VOTEZ-VOUS POUR CETTE INITIATIVE D'ÉCO-TAXATION ?
Si oui, parlez-en, faites suivre ce billet, reprenez-le sur vos blogs, soumettez-le à un député, de préférence Vert…

Et pour vos travaux, renseignez-vous, il existe maintenant des bétons dit écologiques. Le sont-ils ?

Tout n’est pas rose, même chez Lafarge, pourtant « bien noté » :
http://www.infosdelaplanete.org/3045/meme-chez-lafarge-le-developpe...

Une idée mitoyenne de taxation des graviers :
http://blogs.verts-vd.ch/marthaler/2008/05/24/taxe-ecologique-sur-l...

Ciment, béton, qu’est-ce que c’est ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ciment
http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%






http://www.planete-attitude.fr/profiles/blog/show?id=2375131%3ABlogPost%3A258524&xgs=1&xg_source=msg_share_post